Pourquoi l'abondance de données de santé ne nuit pas
0
Combien de vies pourraient être sauvées si les smartphones permettaient aux travailleurs médicaux basés dans des villages kenyans reculés d’avoir accès à toute une suite d’outils précis et mobiles d’aide au diagnostic santé? C’est la question soulevée par Colorimetrix, une application en plein développement qui peut permettre à un smartphone de diagnostiquer un diabète, une maladie du foie ou une infection urinaire. L’espoir est qu’elle finisse même par permettre de diagnostiquer le sida, la malaria et la tuberculose.
À LIRE AUSSI
Le téléphone pleure: les smartphones pourraient servir à identifier la dépression
Lire
À travers le monde entier, des chercheurs universitaires et des entreprises sont en train de développer des applications qui, ils l’espèrent, permettront un jour de fournir des diagnostics et de recommander des traitements en des lieux où l’accès à des technologies médicales fiables, portables et bon marché est difficile.
Mais pour réaliser cela, le secteur de la santé mobile (appelé mHealth en anglais, pour «mobile health») doit auparavant résoudre quelques problèmes importants relatifs à la collecte et à l’utilisation des données. À l’heure actuelle, la santé mobile restant assez marginale, il n’est pas encore très réaliste d’imaginer l’utiliser pour soigner les patients —ce qui importe, ce sont les données collectées auprès des patients. Le problème est que les ... Lire la suite