La brasserie Le Campus à Limoges change de propriétaires

Jeudi, Sylvie Raynaud et Patrick Goursaud, qui tiennent le Campus depuis 24 ans, passeront le relais à Justine Ngo et Sébastien Vincent.

Située au 115-117 rue d’Isle, la brasserie Le Campus, qui fait aussi tabac, cave à cigare et Française des Jeux, est une institution. Elle pourrait figurer à l’inventaire des monuments historiques pour les étudiants et les habitants du quartier tant son histoire est riche.

Sylvie Raynaud et Patrick Goursaud en sont devenus propriétaires il y a 25 ans. Mais d’autres les ont précédés. Désireux de partir vers de nouvelles aventures, ils ont décidé de mettre en vente ce commerce. Justine Ngo et Sébastien Vincent ont sauté sur l’occasion pour reprendre les rênes de cet établissement.

Justine Ngo s’est élevée dans le milieu de la restauration. Son père, Khanh, est propriétaire du restaurant King-Long de la zone sud. Elle a décidé, avec Sébastien son compagnon, électricien de formation, de s’engager sur cette voie professionnelle.

Le couple n’a pas l’intention de provoquer une révolution : « On ne change pas une voiture qui roule, résume-t-il. Nous conservons les plats formulés sur la carte, nous préservons également l’esprit de convivialité qui a fait du Campus un lieu agréable où tous aiment se retrouver. Étudiants, ouvriers, retraités, y ont installé leur quartier général… »

Côté cuisine, Justine Ngo et Sébastien Vincent se sont donné pour mission de « faire chanter les papilles ». Viande limousine et plats en sauce devraient rassurer les habitués et convaincre ceux qui ne connaissaient pas l'adresse.

Ailleurs en ville...

L'Impact. L’isakaya est au Japon ce que le pub est à l’Angleterre. Anthony Guitard et Fabien Delord sont fascinés par la culture du Pays du soleil levant. Leur bar à cocktails, situé 20 rue Gondinet, s’inspire de ces établissements. Les tapas ou spécialités sont franco-japonaises. « Nous proposons une cuisine de partage. Nous travaillons avec les producteurs locaux et nous privilégions les circuits courts. Le pain, les produits de la mer ou les viandes viennent des halles », explique Fabien Delord. Les deux associés ont une longue expérience dans la restauration. Et puis le cadre est magnifique. Paragone. Inauguré au mois d’avril, ce magasin du centre Saint-Martial présente une collection diversifiée de vêtements pour hommes et femmes. Dirigé par Shabneez Ammeer, cette enseigne nationale met aussi en vente des accessoires, des bagages, des sous-vêtements, etc. « Nous proposons une mode abordable, de qualité et nous collaborons avec les grandes marques comme Rodier, Cardin, Lulu Castagnette... » souligne Shabneez.  Leflona. Ouverture, au 13 rue du Maupas, du restaurant Leflona. Guinéenne, Florence, déjà propriétaire de l’épicerie située juste à côté, propose dans son restaurant des plats traditionnels africains, mais aussi caribéens et français. Sa carte fleure bon l'exotisme. Poisson braisé, ailes de poulet, brochettes, mafé (plat typique du Sénégal qui allie une viande généralement blanche à une préparation épicée réalisée avec des cacahuètes), gombo ou matembélé, feuilles fraîches de patate douce cuisinées par ses soins, s’imposent sur sa carte. Ouvert midi et soir, du lundi au dimanche, de 11?h?30 à 14 heures et de 18?h?30 à 23 heures, et 1?h?30 le week-end. Tél. : 06.74.73.04. 58. TOUR DE VILLE du 26/06/2024 / ANIMALIA / LIMOGES PHOTO Stephane LEFEVRE Animalis. Cette animalerie ouvre ses portes ce mercredi 26 juin au Family Village. Ce magasin est le 127e a défendre cette marque consacrée aux articles pour animaux. Cette enseigne a vu le jour en 1998. Dirigé par Magalie, le magasin de Limoges propose des croquetttes, litières, cages et clapiers, terrariums, aquariums, niches, volières… On y trouve aussi un peu de vivants. Outre les rongeurs, les lagormorphes, autrement dit les lapins, le magasin de 600 m² dispose d’un imposant espace dédié aux amateurs d’aquariophilie. Les conseillers, six au total, sont tous diplômés. Ils ont été formés dans une école d’animalerie pour les espèces domestiques ou non, comme les serpents.

Jean-François Julien

Photos et vidéo : Stéphane Lefèvre